Parcours à la fois roulant, fun et diversifié. Depuis le départ du canal vous ne croiserez que très peu de voitures durant tout le périple, ce qui en fait l’une de mes sorties préférées pour s’extraire facilement du monde très urbanisé.

Du départ de Pantin (93), vous empruntez le canal de L’Ourcq (au choix, par le goudron ou par l’autre rive en graviers). À la sortie du canal, vous arrivez sur des routes blanches qui traversent une plaine agricole (gaffe aux jours avec vent, ça peut souffler fort) jusqu’à la forêt de Montgé. La découverte de la (très belle) forêt de Montgé se fait par une route forestière se terminant par un single. Beau point de vue au km 40, à la lisière de la forêt. Cette forêt regorge de champignons et de châtaignes à l’automne et est recouverte de fleurs au printemps (par contre, elle est survolée en continu par des avions).

Routes blanches encore quelques kilomètres jusqu’à la traversée du bois de Penchard. Le parcours ne va pas (plus) jusqu’à Meaux, car son arrivée et sa sortie sont encombrées de bagnoles (à éviter donc, à moins que vous n’ayez envie de ramener un pot de moutarde à votre maman). À 58km vous arrivez sur une crête surplombant la Marne, bucolique et offrant une très belle vue, puis vous traversez un petit bois jusqu’à l’arrivée à Lesches. 

À Lesches, il faudra vous enfoncer dans un single très touffu (attention s’il y a des piétons, aucune visibilité et pas de places pour se croiser), et très surprenant. Il aboutit à une magnifique vue sur une écluse et un viaduc bordé de platanes géants. Un peu plus haut vous pourrez emprunter le tunnel qui vous fait passer de l’autre côté. Cependant ce tunnel est fréquemment fermé par la DDE et il vous faudra le contourner en suivant la trace.

Vous suivez la Marne et y trouverez un endroit parsemé de pseudo vestiges de l’humanité chelous… 

Enfin le retour se fait en grande partie par la promenade de la Dhuis, il est également possible au niveau de la Marne de tourner à droite (et nous à gauche) pour vous retrouver sur la base de Jabelins et piquer une tête. Les plus malins trouveront des passages secrets vers d’autres étangs sauvages (interdits à la baignade pour ne pas déranger les animaux).

Photos : Robin et Guillaume